Sous les cerisiers, Earthday s'ennuie

C'était près de ces cerisier que Earthday trouvait aide et réconfort, le vue, imprenable, sur les terres de Spring Pack, la rendait joyeuse, mais une touche de nostalgie s'installait toujours à la fin. Elle soupira longuement, pensant au temps passé, à le vie sur Days Packs, et aux histoires que racontait souvent un vieux loup aigri. Que disait-il déjà ? Il est mort il y a si longtemps, à l'époque, elle n'avait que 2 ans, elle était jeune, belle, audacieuse, mais toujours un peu solitaire. Maintenant, la voilà dominante de Spring Pack. Qui aurait put prédire son avenir ? Sa mère ? Son père ? Sans doute, mais pas elle. Elle détourna son regard, qui vint se fixer sur une branche en fleur du cerisier, un oiseau s'y était perché et chantait la vie. Earthday préféra se lever et passer son chemin, elle n'était pas d'humeur à entendre la gaité, elle était dans un registre plutôt gris. Elle s'inquiétait pour sa descendance, elle n'avait toujorus pas trouver l'âme sœur, et elle refusait que Rainday prenne les rennes de la meute. Il était trop jeune encore, pour être un bon dominant, de son point de vue. Earthday se faisait vieille, elle avait vu grandir et mourir les membres de sa meute, elle s'inquiétait de son avenir. La vie lui semblait maintenant tellement courte. Elle soupira de nouveau lorsque l'oiseau se mit à chanter de plus belle. Elle fronça un sourcil et regarda en sa direction, l'oiseau se stoppa lorsqu'il senti le regard de la dominante sur lui. Earthday était fière de sentir qu'elle avait du pouvoir, ou plutôt une influence, sur les autres animaux des terres de sa meute. Elle sourit et s'avança vers lui, l'oiseau commençait à trembler :
"Chante un peu moins fort s'il te plait, la prochaine fois."
L'oiseau s'envola, et Earthday se senti un peu bête d'avoir parlé à un animal qui au final s'est enfui à toute jambe sans même avoir pris le temps de lui répondre. Elle secoua sa tête de vieille louve flétrie et s'assit de nouveau à sa place favorite.
L'ennuie commençait à venir à grand pas, elle ne savait ni quoi faire, ni quoi regarder, ni quoi penser. Alors, elle posa son regard sur l'herbe autour d'elle, parsemé de pétales de cerisier, au pieds des arbres. La vie grouillait sous les pétales, elle n'avait jamais vraiment remarqué cela. C'était plutôt distrayant et la temps passa relativement vite, mais la louve s'ennuyait toujorus un peu plus à chaque battement de cœur.

Le Soleil venait de commencer sa lente course, les nuages voguaient dans le ciel bleu, l'air emplissait les poumons d'air frais, le temps était agréable. mais une odeur planait, une odeur que Earthday n'arrivait pas a déterminer. Elle tourna la te^te dans la direction du loup, là d'où provenait l'odeur, mais elle ne savait d'où il venait, ni qui il était. Elle se leva, prudent, recula de quelques pas, dressa sa queue et baissa une oreille. Elle dévisagea l'individu : il était trapus, plutôt maigre, peut-être n'avait-il pas mangé depuis longtemps ? Son pelage était blanc, sale, mal entretenu, il ne devait pas aimer la propreté. Elle risque ces mots :
"Qui êtes-vous ?"
mais alors qu'elle finissait sa phrase, elle savait déjà devant qui elle se tenait, c'était Leafday, l'Alpha de Atumn Pack. Elle n'aimait pas vraiment cette meute, ni son dominant. Il était négligent, farceur, quelque peu agaçant, voir beaucoup... Mais personne ne s'était rebellé dans sa meute, c'était étrange. Elle se disait qu'il ne devait pas avoir mauvais fond, et qu'il ne le faisait sûrement pas exprès d'être un Alpha aussi mauvais. Mais la prudence était toujours en elle, et elle ne bougeait plus. Earthday remarqua que le chant des oiseaux, de nature gaie, s'était arrêté, que le vent ne se faisait plus sentir, et que le Soleil se cachait derrière les nuages. Une tension dans l'air ambiant crispa la vieille louve, elle ravala nerveusement sa salive, se demandant ce qu'il pouvait bien faire ici, comme il était conclus qu'aucun membre d'une meute ne devrait franchir les frontières. Son souffle se stoppait, quand elle s'en aperçut, elle pris une grande bouffée d'air. Mais l'attente la tiraillait...
"Vous êtes Leafday ! L'alpha de Autumn pack. Que faites-vous ici ? Partez de Spring Pack !"
L'attente la rendait anxieuse.

La vieille dominante de dis rien, elle n'avait pas encore assez remuer la situation dans tous les sens pour pourvoi agir ou dire simplement quelque chose. Mais elle s'assit fièrement et le regarda d'un air si supérieur qu'il ne pouvait pas l'ignorer. Son regard était dur et ferme, mais elle n'était pas encore en colère, elle s'était calmée lorsque son général était entré en scène. Elle sentait son soutient, et elle pouvait désormais voir la situation d'un point de vue extérieur, et réfléchir calmement. Mais elle savait bien que son général n'allait pas être aussi calme plus longtemps, qu'il allait perdre tôt ou tard son sang-froid, bien qu'elle le savait sérieux et consciencieux de nature. Elle acquiesçait cependant ses dernières paroles. Et à cela, elle ajouta d'un ton calme et mesuré :
"Tu ne trouveras pas de gibier pour rassasier ta faim sur Spring Pack. Vas-t-en d'ici tout de suite. Si ton estomac cri famine, vas te nourrir sur Winter Pack. Nous n'avons pas besoin d'un profiteur chez nous."
Elle espérait que ces mots eurent l'effet escompter, que ce fussent les bons mots, qu'elle fût convaincante à souhait. le vent soufflait de nouveau, et la vie commençait à réapparaitre, derrière les arbres fleuris, on pouvait apercevoir un rouge-gorge. Le Soleil commençait à pointer ses rayons à travers les nuages, la vue était splendide. Dommage que ce fût dans un moment pareil.

Earthday détourna la tête, un air coléreux qui lui collait au visage. Elle secoua sa tête et regarda ses pattes, tremblantes, lui semblait-il. Pourquoi maintenant ? ici ? Il était venu, et il lui a plut, c'était étrange, surtout qu'elle aimait déjà quelqu'un. Mais bon, c'était vrai, Sunday ne savait même pas qu'elle avait des sentiments pour lui. Elle secoua ses oreilles, qui se plaquèrent sur sa nuque, faisant un bruit très étrange, mais commun. Elle regarda derrière elle, la regardait-il toujours ? Elle eu la réponse bien assez tôt. Elle devait réagir :
"Arrête un peu de me regarder comme ça ...!"
Elle préféra ne pas dire la suite, ou Rainday allait se douter de quelque chose.
Elle remua sa queue avec nervosité, attendant une réponse de Leaf, en espérant qu'il n'ai rien remarqué.
Mais lorsqu'elle lui avait parlé, elle sentait que son cœur avait fait un bond dans sa poitrine. Comment ? Comment et pourquoi lui ? Il était si... rustre.