» Exploration et rencontre inespérée

Un pâle rayon de soleil tirait un trait oblique sur le sol encore trempée de rosée causé par le matin. La pénombre se laissait peu à peu abattre par la lumière du soleil. Au loin, une silhouette se distinguait facilement. Un jeune louveteau se promenait nonchalamment, respirant l’air frais qui se faisait sentir à l’aurore. Smallday avait fait exception cette fois-ci; elle ne resta pas avec sa chère maman. Une petite ballade sur le territoire de Spring Pack ne lui ferait pas de mal... Étant à la recherche de nouveaux endroits à explorer, Small’ partie en petite excursion. Sans un mot ni même un bruit, elle partit hors de la petite tanière et commença à marcher doucement...

Quelques minutes passèrent pendant que le jeune louveteau regardait les alentours, le paysage morose se baladant à ses côtés, toujours aussi doux. Un vent chaud, mais agréable soufflait légèrement dans les branches des arbres dont les feuilles tressaillait au zéphyr. Le visage impassible, Smallday poursuivait son excursion sans trop se poser de questions. Des dizaines oiseaux planaient déjà au-dessus de son corps frêle et un seul se percha à ses côtés, sur une branche d’un cerisier, qui était déjà en fleur. Elle s’arrêta un instant pour observer les couleurs vives du volatile. La base des ailes bleues et quelques moustaches noires de part et d’autres de son bec. D’un pas lent, elle continua sa petite promenade. Aucuns bruits, mise à part les oiseaux qui sifflaient, n’était présent aux autours. L’oiseau regardait la jeune louve de son oeil rond, indifférent. Dans ses yeux, on pouvait voir le néant. Impossible de déceler quoique se soit. Intriguée par le geai, Small’ s’avança silencieusement de celui-ci. Lentement, elle posait une patte à la suite de l’autre, pas un seul bruit, pas un seul craquement de branches. Elle était prête, prête à bondir sur ce jeune étourdi, imitant sa mère. Malheureusement, la petite échoua.

Un fin craquement se fit entendre, mais il ne provenait ni d’elle, ni de l’oiseau. Elle ne fit que tendre son oreille en direction de ce son saugrenu, qui venait de briser la concentration de Smallday et, par la même occasion, la sérénité de sa proie. Elle ne connaissait pas la cause de ce bruit, mais une chose était sûre, elle devait sauter des étapes de la chasse si elle voulait s’emparer de sa petite proie. Elle n’eût pas vraiment le choix de passer à l’acte à ce moment précis. Et là, elle bondit. Le geai eu enfin le réflexe de crainte et s’envola, laissant la branche de cerisier où il était perché se bercer rapidement. Attristée de ne pas avoir été capable de s’approcher de sa proie plus qu’elle ne l’était déjà, Small’ tendit l’oreille vers le bruit qui l’avait déconcentrée et qui avait fait fuir l’oiseau. Rien. Les quelques cerisiers s’éloignaient à perte de vue. Aucunes autres silhouettes n’étaient facilement distinguées, sauf les ombres des oiseaux qui volaient dans le ciel bleu. La tête rivée vers l’endroit d’où le son provenait, Smallday s’imaginait toute sorte de scénario aussi terrifiant les uns que les autres. Étant un peu éloigné de sa mère, il pourrait lui arriver n’importe quoi... et personne ne pourrait l’aider à ce moment. Sa respiration rauque laissait le chant des oiseaux en bruit de fond...

Glissant dans la brume matinale tel un fantôme, la louve blanche se dirigeait vers les cerisiers.
Elle marchait déjà depuis quelques heures lorsque qu'elle se fit surprendre par le soleil.
Son pelage s'illumina d'un coup, étincelant de la multitude de gouttes qui s'y accrochaient.
Strangeday balança la tète en arrière comme pour mieux s'imprégner de la chaleur nouvelle. Mais elle ne resta pas bien longtemps comme ça. Une odeur nouvelle attira son attention. une odeur de louve. mais pas n'importe quelle louve ; une louve de Spring packs. Plus intriguée que prudente, la louve fila vers la source de l'odeur...

Pour se retrouver derrière une petite louve fixant un oiseau. Elle chassait. Strangeday attendit ainsi quelques instants. Combien ? Elle n'aurait sut le dire, mais elle s'avança finalement, craquant une brindille au passage.

La gardienne regarda l'oiseau s'envoler sans rien dire, mais elle montra sa présence à l'autre louve d'un simple :

-Désolée.

[Désolée, c'est trop mal écrit Neutral

]