[j'arrive !]
Thornday était allé voir l'océan. Cette étendue d'eau l'avait toujours fasciné. Etonnant qu'elle soit salée. Peut être que c'était le sable qui la rendait ainsi ? Il était là, à se poser des questions sur la nature des grains de sables depuis le début de l'après-midi. Il dut s'endormir, car quand il releva la tête vers le ciel, il se rendit compte qu'un artiste fou était en train de peindre le ciel de toutes les nuances, de violet au orange, en passant par le bleu, le rose et le jaune. Thornday se demanda pourquoi le peintre là-haut peignait le ciel tout les soirs, quand il arriva une louve.
Elle avait l'air plus vieille que lui, et faisait partie d'une autre meute. Thornday entreprit de commencer à se méfier. Si elle l'attaquait, il partirait, il n'aimait pas se battre, mais il préférait éviter le premier assaut tout de même. Enfin, elle n'avait pas l'air belliqueuse. Elle aussi observait le ciel. Elle avait l'air de l'aimer, ce peintre fou. Thornday, lui, préférait l'aube, lorsque le peintre se calmait et peignait le ciel en rose et en jaune. Les nuances de douceur étaient beaucoup plus belle que cet artifice qui avait jeté la palette entière dans le ciel... Il regardait la louve, ses oreilles dressées, mais ces pattes prête à s'enfuir. Il ne lui dit rien, attendant qu'elle le remarque même s'il se demandait pourquoi est-ce qu'elle venait ici et pourquoi est-ce qu'elle admirait le ciel.